d'essence et 2 gal/h d'huile. Parlons maintenant de la maî-
trise de ce B-29, âgé de 60 ans. Dans le milieu, on s'accorde
à dire qu'il n'y aurait qu'une petite dizaine de pilotes dans
le monde aptes à le faire voler. Sur place, dans une brève en-
trevue pour le magazine
Aviation,
M. Don Boccaccio a bien
voulu nous en dire davantage.
Magazine Aviation :
Quelle formation est nécessaire pour
permettre de piloter un B-29?
M. Don Boccaccio :
Tous les membres de l'équipage doivent
assister à un cours au sol de deux jours chaque année. Après,
ils doivent assister à cinq vols de transition pour être
conformes aux normes.
M.A. :
Quelles sont les difficultés actuelles pour un pilote de
B-29?
M.D.B. :
La plupart des problèmes que nous avons, c'est de
trouver des pièces ainsi que des membres d'équipage.
M.A. :
Quels sont vos plus beaux souvenirs avec le B-29?
M.D.B. :
C'est lorsque je vois des vétérans émotifs face à ce
B-29 et quand ils partagent leurs souvenirs.
M.A. :
D'où vient le surnom de « FIFI » et le « A » sur la
queue du B-29?
M.D.B. :
FIFI est le surnom de l’épouse de M. Vic Agather qui
a travaillé à la restauration de ce B-29. Et le « A » sur la
queue est à son honneur. Nous sommes maintenant un mu-
sée volant. Et tous, nous aimons continuer notre mission en
nommant ainsi des gens de la Deuxième Guerre mondiale.
M.A. :
Merci M. Don Boccaccio!
Pour le sympathique accueil réservé au magazine
Aviation,
des remerciements sont adressés à l'équipage de vol et au
personnel au sol du B-29, spécialement à Mme Katy Watkins,
M. Stuart Wattwins, M. Jeremy Ott, M. Greg Trobridge et à M.
Don Boccaccio.
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HISTOIRE
JANVIER / FÉVRIER 2019
69
Poste de pilotage du B-29 Fortress avec ses nombreux vitraux.
De nombreux fans curieux sont venus voir
l'imposant B-29 de Commemorative Air Force.
À l'aéroport de Saint-Hubert, l'équipage
pose devant son B-29 (FIFI) Fortress.
À l'aéroport de Saint-Hubert, atterrissage
en vue du célèbre B-29 Fortress.