JANVIER / FÉVRIER 2018
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Par Michael Boutin
|
Heli Entrepreneur |
helimob.comHÉLICOPTÈRE
On change « toujours plus haut »
par « toujours plus loin »!
Au cours de la dernière année, j’ai encore eu la chance de découvrir de nouvelles
régions du monde, vues du ciel, bien sûr. Après 10 ans, le plaisir est toujours aussi
grand. En fait, je dirais que j’ai plus le temps d’apprécier les moments magiques que
nous procure l’hélicoptère maintenant que j’ai moins à focaliser sur les manœuvres.
Après avoir rencontré plusieurs pilotes au cours de l’année
2017, je sens le début d’un vent de changement auprès de
mes collègues. La phase d’apprentissage de l’appareil, les vi-
sites chez les copains, les déplacements rapides entre les
usines semblent vouloir changer pour « j’aimerais découvrir
de nouveaux endroits et faire des voyages ».
Je suis un peu surpris d’apprendre que plusieurs de mes
amis pilotes n’ont pas ou peu découvert nos belles régions.
J’avoue que pour pouvoir vraiment apprécier nos belles ré-
gions vues du ciel, il n’y a pas beaucoup de guides du style
« Tourisme : la route du fleuve vue du ciel ». Donc, nous de-
venons tous un peu les explorateurs du ciel.
À titre d’exemple, je connais plusieurs pilotes qui se rendent
chaque année sur la Côte-Nord, mais ils ne connaissent pas
les bons endroits pour se poser et les sites qui méritent un
détour. D’ailleurs, à ce titre, je vous recommande de suivre
le site d
’ Helimob.com, puisque je sais qu’ils ont travaillé
toute l’année pour créer une application qui vous permettra
de connaître les lieux favorables à l’hélico.
Si cela est vrai au Québec, imaginez vouloir découvrir les
Rocheuses en hélico ou encore la Russie! Cela ajoute une dif-
ficulté sur le plan communication! Donc, comment pouvons-
nous découvrir de nouveaux horizons que seul un
hélicoptère peut nous procurer?
Je prédis que d’ici cinq ans, 50 % des pilotes du Québec vont
vouloir découvrir de nouveaux lieux. La preuve : selon les
commentaires que je reçois toutes les semaines, on me parle
des icebergs, des Rocheuses, des baleines ou des splendides
couchers de soleil. Donc, une fois que l’on comprend les dif-
ficultés, il faut trouver des solutions.
Première étape,
on voyage en groupe. Pourquoi?
Pour pouvoir aller à des endroits moins accessibles de façon
sécuritaire. Je m’explique... Lorsque l’on traverse le Grand
Canyon, il est presque illégal de ne pas se poser pour prendre
de belles photos de nos hélicos et des cactus géants. Même
chose lorsque l’on survole la rivière Columbia dans les
Rocheuses et que nous décidons de nous poser pour luncher
Parc national Jasper.