Background Image
Previous Page  6 / 8 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 6 / 8 Next Page
Page Background

droit, tout en maintenant une traction sur la profondeur.

Cela se traduit par un démonstratif fly‐by. Les invités de

Sonaca Aircraft et les spectateurs fortuits en auront pour

leur argent. Cool !

Seconde montée dans l'axe de la 24L, à 16 h 42

Vitesse en montée (Vy) :

68 kias (126 km/h)

PA en montée :

39,3 po Hg

RPM en montée :

5 140 tr/min

Taux de montée (Vz) :

900 pi/min (4,6 m/sec)

Cabrage :

10 deg

Comme lors du premier tour de piste, je relève un noble

taux de montée. Supérieur même à celui publié !

Pourtant, l'altitude‐densité est élevée : 2 494 pi (760 m).

Même si le moteur turbocompressé ne s'essouffle pas, le

vario digital finit par perdre peu à peu son entrain.

En croisière vers le sudest, à 16 h 50 min

Altitude de travail :

3 500 pi (1 067 m)

Température :

21 ºC

Conditions :

VFR

P.A. en croisière :

30,4 po Hg

RPM en croisière :

4 920 tr/min @ 75 % puissance

Consommation :

19,2 l/h (5 gal/h)

Cap :

150

Cap :

330

Vitesse indiquée (IAS) :

95 kias (176 km/h)

Vitesse indiquée :

93 kias (172 km/h)

Vitesse vraie (TAS) :

103 ktas (191 km/h

Vitesse vraie :

104 ktas (193 km/h)

Vitesse sol (GPS) :

92 kts (170 km/h)

Vitesse sol :

119 kts (220 km/h)

En comparant la moyenne de la vitesse vraie avec celle

au sol, j'arrive – à deux nœuds près (3,7 km/h) – au

même résultat. Les chiffres concordent avec ceux de

l'AFM. De plus, la consommation relevée sur le JPI EDM

900 est raisonnable. En réduisant la cadence, on pourrait

voler encore deux bonnes heures (excluant la réserve de

45 min). En vol, le niveau sonore est normal. Je ne relève

aucune infiltration d'air. Les aérations (bouches orienta‐

bles) ventilent convenablement la cabine. Point d'air cli‐

matisé ! Et bien évidemment, avec cette température

estivale, je n'ai pas mis le chauffage. Selon Olivier Vaessen

– un sympathique pilote privé belge rencontré avant de

partir –, la caléfaction est suffisante par temps froid.

Breveté depuis 2012, cet informaticien passionné par

tout ce qui vole m'a dit adorer le S200 (instrumentation

analogique) sur le lequel il est lâché (depuis peu). Il m'a

aussi divulgué que le Sonaca – a contrario d'un Cessna

150 – inspirait confiance aux gens à qui il propose un

baptême de l'air. Biplace pour biplace, il n'y a pas photo.

Pour info, Olivier loue chez New CAG (Charleroi,

Belgique). La flotte de cette grande école de pilotage

compte, entre autres, 3 Sonaca. Tarif : 145 € de l'heure.

En piqué, à 17 h

Vitesse maxi (Vne) :

135 kias (250 km/h)

Autorisé par Pierre à pousser

OONEW

au maximum, je

pousse le manche en avant tout en modérant la puis‐

sance. Sur une pente de 25 deg, notre monture accélère

promptement. La bande déroulante du G500TXi s'em‐

balle tandis que celle du variomètre s'affole. À cause de

la vision oblique en place droite, j'intime à Pierre de

m'annoncer vitesse, angle et taux. En frôlant les 140 kias

(259 km/h), je note un taux de chute de 5 600 pi/min ou

28,4 m/sec. Aucun durcissement excessif des commandes

ni de phénomène de flutter. Le but atteint et même dé‐

passé de quelques nœuds, je redresse en souplesse.

Fondamental !

Retour en palier, à 17 h 8 min

Vitesse de manœuvre (Va) :

105 kias (194 km/h)

Lacet inverse G :

nul

D :

nul

Passage G/D @ 45 deg :

< 2,5 sec

Passage D/G @ 45 deg :

< 2,5 sec

Lors du survol de la piste en radada, j'ai immédiatement

remarqué l'agilité du S201. En altitude, de nouveau à

3 500 pi (1 067 m), plusieurs passages gauche/droite et

inversement me confirment sa célérité à tourner autour

de l'axe longitudinal. Taux de roulis relevé : 36 deg/sec,

NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2019

10

ESSAI EN VOL

Vigoureux groupe mototracteur Rotax 914F + Duc Flash-R.

Verrière conçue pour une visibilité tous azimuts.