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P assons maintenant à son pilotage qui demande la connais- sance des caractéristiques particulières de cet avion. Pour obtenir des clari f ications à ce sujet, je me suis adressé au chef pilote des AEC, Dave Had f ield, qui connaît bien le Lysander et qui d’ailleurs nous a fort bien démontré de quoi était capable cet ADAC (avion à décollage et atterrissage courts) et samaniabilité lors du dernier spectacle aérien Gatineau-Ottawa Air Show2021. Voici ses réponses et des commentaires qu’il avait déjà écrits. Le système hypersustentateur Dave Had f ield (DH) : « Le Lysander était aérodynamiquement JUILLET / AOÛT 2022 68 Photos et texte par Pierre Lapprand HISTOIRE Mission Lysander (3 e partie) Dans les deux premières parties de cet article, nous avons abordé les principaux rôles attribués aux Lysander pendant la Deuxième Guerre mondiale. L’exemplaire du Ly- sander cité ici avait originalement le no de série 1206 (ARC no 2365 avec des ailes provenant du no 2376). Il s’agit d’un modèle IIIA, construit en 1942. Il est l’un des 225 exemplaires sortis de l’usine National Steel Car (NSC) de Malton, en Ontario. D’abord restauré en 1977 par Harry Whereatt d’Assiniboia en Saskatchewan, il fut acheminé en 2007 aux Ailes d’époque du Canada (AEC) à Gatineau pour une restauration com- plète à l’état de vol, qui fut achevée le 18 juin 2010 quand il reprit les airs ce jour-là. Il est peint de la couleur originale des premiers Lysander livrés par la NSC aux esca- drons 110 et 112 de l’Aviation royale canadienne (ARC) à Rockcliffe. Il affiche le no de série 416 que portait le premier Lysander sorti de la NSC. Son immatriculation actuelle est C-FVZZ. Dave Hadfield, pilote de Lysander, Gatineau-Ottawa Air Show 2021. – Photo Pierre Lapprand

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