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MAI / JUIN 2021 18 O n peut facilement quali f ier l’histoire d’Orizon Aviation de success story . Fondée il y a bientôt dix-sept ans, cette en- treprise n’a cessé d’évoluer. Pour mieux appréhender cette motivante saga québécoise, Roger Samson – Président de l’école et instructeur de vol – répond avec enthousiasme à nos questions. Magazine Aviation – Comment démarre cette compagnie ? Roger Samson – En août 2004, Orizon Aviation est of f icielle- ment lancée sur l’aéroport international Jean-Lesage de Qué- bec. École de pilotage très modeste à ses débuts, mais avec beaucoup d’ambition, plusieurs clients manifestent rapide- ment leur intention de louer un appareil ou bien de débuter une formation de pilote. C’est avec cet esprit d’avancer tou- jours plus loin et d’offrir un service unique à Québec que la compagnie progresse et se taille une place dans l’aviation gé- nérale. Après 10 ans d’opération, le fondateur, M. Éric Boucher, décide de vendre son entreprise. C’est en 2014 que j’en fais l’achat avec mon équipe de gestion. Avec mes partenaires d’af- faires, ayant un plan bien précis, l’aventure débute ! M. A. – Et ensuite, que se passe-t-il ? R. S. – Dès lors, l’école progresse grandement. La f lotte d’avions double ; les programmes de formation se développent jusqu’à des niveaux collégiaux ; Orizon Aviation s’ouvre au marché international de la formation des pilotes profession- nels et de ligne. En décembre 2018 vient une grande décision. C’est le temps du changement. Voyant l’école croître et la pos- sibilité d’en faire encore plus, la direction décide de construire son propre hangar-école : un endroit strictement dédié à la formation, où les élèves et les instructeurs auront du plaisir à travailler ensemble. Après plus de deux années à concevoir des plans et de négocier avec plusieurs intervenants, nous réa- lisons alors un projet d’envergure f igurant parmi les créations signi f icatives de CYQB . Même avec la pandémie, nous réussis- sons – avec seulement quelques mois de retard – à réaliser cette folle idée. M. A. – Mais en fait, pourquoi tout ce changement ? R. S. – Nous n’avions plus vraiment le choix. Nous étions ren- dus assez gros pour occuper davantage d’espace. Toutefois, en tant que locataires, nous devions composer avec certaines contraintes et limitations imposées par le locateur : l’espace voué aux bureaux et le nombre de stationnements avion, par exemple. Nous réalisons rapidement qu’avec un nouveau han- gar, il serait plus facile d’atteindre nos objectifs initiaux et que notre développement ne serait plus compromis. De surcroît, pendant la période de con f inement, soit entre mars et juin 2020, nous décidons de démarrer notre propre service de maintenance pour avions. Ipso facto, nous réussissons à obte- nir les autorisations nécessaires auprès de Transports Canada puis à embaucher 7 personnes supplémentaires pour répon- dre à la demande de la clientèle. M. A. – Quelle est, dans les grandes lignes et en quelques chif- fres, l’ampleur de votre programme d’expansion ? R. S. – Nous avons réalisé deux investissements majeurs : un premier de plus de 2 M$ dans notre nouveau centre de forma- tion, situé à l’aéroport de Québec ; un second de près de 200 000 $ dans notre nouveau centre de maintenance, notam- ment en outillage et équipement spécialisé. Orizon Aviation dispose de 9600 pi 2 (892 m 2 ) dédiés aux formations allant de la licence de pilote loisir à la licence de ligne, ainsi qu’à la maintenance des aéronefs. Nous proposons différentes for- mules : formation modulaire complète + formation collégiale, incluant deux AEC et un DEC en pilotage. Notre f lotte com- Ce centre de pilotage emblématique de l’aéroport de Québec vient de faire peau neuve. Un récent hangar-école accueille autant les étudiants qu’il accommode les avions ou encore abrite un atelier agréé de mécanique. COUP DE COEUR Orizon Aviation, toujours plus, toujours mieux! Texte : Richard Saint-George - Photos : collection Orizon Aviation Hall d’accueil d’Orizon Aviation.

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