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MAGAZINE AIR V37N6 53 la communauté. L’entreprise y met souvent un petit texte court pour parler de l’un de ses employés afin de souligner sa présence dans l’entreprise. L’été dernier, au lieu de distribuer les tradition- nelsMr. Freeze durant les chaudes journées, la compagnie a aussi innover en ajoutant une panoplie d’avantages axés sur le bien-être des employés. Il est même question de développer une ligne de vêtements corporati f s afin de venir soutenir l’image de marque. Pour M. Perron, le mot d’ordre est de f aire passer à un autre ni- veau les mesures de rétention des employés. En septembre 2020, Premier AviationQuébec a obtenuun contrat d’entretien sur une flotte d’avions ERJ-145XRde CommuteAir qui est un transporteur régional a f filié à United Airlines. L’entretien lourd d’avions régionaux est la spécialité de Premier Aviation Québec et elle est enmesure de travailler sur les ATR, CRJ, Dash8, ERJ, EMB et SAAB. Mais disons que l’entretien des ERJ-145 est l’une de ses grandes f orces. Au fil du temps, elle a développé une expertise sur ce type en particulier. M. Perron dit ne pas ressentir la rivalité des concurrents situés dans les pays àbas coût. Ilmentionnequemêmedes transporteurs des Caraïbes pré f èrent apporter leurs avions àQuébec plutôt qu’en Amérique du Sud pour les « C Check » principalement à cause de la qualité et des TATde Premier qui sont des critères aussi impor- tants que le taux horaire. En cemoment, Premier AviationQuébec roule àplein régime et les deuxbaies duhangar sont constamment occupées. Serait-ce le temps de songer à un agrandissement?? À cette question, M. Perron répond qu’il est du genre à ne jamais écarter une opportunité du revers de lamain sans l’avoir examiné sérieusement. Bre f , Premier AviationQuébec se porte très bien et pour le f utur, cela dépendra des opportunités qui vont se pointer.

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