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MAGAZINE AIR V37N6 52 Sylvain Perron à la tête de Premier Aviation Québec Chronique d’André Allard Sylvain Perron est un CPA de f ormationqui aœuvré pendant plusieurs années aux finances de di ff érentes entreprises ma- nu f acturières et de services. C’est en 2014 que le f ondateur de Premier Aviation, M. Ronnie Di Bartolo, l’a recruté comme directeur des finances de sa compagnie d’entretien, de ré- paration et de révision géné- raled’avions. M. Di Bartolo était un dirigeant très orienté en fi- nances et M. Perron a été rapi- dement impliqué dans les décisions de l’entreprise. C’est donc lui qui a développé le plan d’a ff aire de l’acquisition des installations de Services Tech- niques Discovery Air à Québec en janvier 2016. En 2017, AAR fit l’acquisition des hangars de Premier à Trois-Rivières et Windsor en Ontario. M. Perron s’est alors f ait o ff rir le poste de CFOpour la division ca- nadienne d’AAR; cependant, il a plutôt opté pour rester avec M. Di Bartolo dont le leadership était encore très présent. M. Perron s’est alors installé à Québec une f ois que la transaction f ut complétée avec AAR, soit en mars 2018. M. Perron a toujours été près des opérations de Premier Aviation Québec et il avait les coudées f ranches pour la gestion. C’est en avril 2020 qu’il devait acheter l’entreprise de M. Di Bartolo, mais pour des raisons que vous devinerez sans doute, la transaction a été reportée à avril 2021. M. Perron explique qu’il y a cinq ou six ans encore, la pénurie de main-d’œuvre était moins prise en considération lorsqu’un ges- tionnaire e ff ectuait son analyse de risque avant de se lancer en a f - f aires. Mais dans la réalité de 2021-2022, le manque de main-d’œuvre est un problème bien réel qui demande une atten- tion constante. PremierAviationQuébec apris plusieurs initiatives dans le passé et continue de s’ajuster. Aux yeux deM. Perron, c’est un ensemble demesures qui permet d’attirer et de retenir les em- ployés. Il f aut se renouveler constamment et toujours tenter de f aire le petit « extra » afin d’o ff rir un environnement de travail in- téressant, valorisant et f avorisant le sentiment d’appartenance. Il explique que le concept d’image de marque d’une entreprise en tant que f ournisseur doit également être bien utilisé afin de déve- lopper une image d’employeur de rêve. Les pages sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagramet LinkedIn de l’entreprise ne servent pas seulement à y placer des o ff res d’emplois mais sert également de plate f orme ou la compa- gnie partage f réquemment du contenu afin qu’il soit di ff usé avec

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