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FÉVRIER 2019

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En ce début d’année 2019, alors que les salons nautiques

retiennent l’attention de milliers de plaisanciers,

je tiens à vous souhaiter une époustouflante saison de

navigation, quel que soit le type d’embarcation que vous

utilisez. En effet, depuis plus d’une dizaine d’années, le

nombre de bateaux de plaisance à voile et motorisés a

continué à augmenter, de même que celui du monde des

petites embarcations, du pédalo, du vélo nautique, de la

planche à pagaie, du kayak à coque fermée ou à habita-

cle ouvert, du canot traditionnel, de la planche à voile et

de celle tractée par un cerf-volant, de la motomarine et

du pneumatique, sans oublier celui des embarcations

propulsées à l’électricité!

Cette augmentation est si importante dans certains do-

maines que plusieurs opérateurs de marinas ou clubs nau-

tiques pensent ou sont sur le point de revoir leurs politiques

d’accueil et même d’hébergement dans certains coins du

pays.

Cette augmentation du nombre de navigateurs de plaisance

n’est pas sans inquiéter tous les organismes qui prônent la

sécurité nautique. En effet, des milliers de nouveaux adeptes

de sports nautiques ignorent beaucoup de choses dans le do-

maine de la sécurité nautique. D’ailleurs, les organismes de

recherche et de sauvetage en savent quelque chose depuis

un certain nombre d’années.

Chaque année, nombreux sont les cas d’intervention dans le

domaine de la recherche d’un kayakiste, d’un conducteur de

motomarine ou d’un planchiste, pour ne nommer que ces

derniers. Dans les cas fondés de recherches prolongées,

même en saison estivale, les individus récupérés des eaux

sont souvent sujets à souffrir d’hypothermie et autres ma-

laises reliés à l’immersion, au froid, aux blessures mineures,

parfois aux membres cassés et autres. Ce sont de mauvaises

expériences dont plusieurs auraient pu se passer s’ils avaient

eu un meilleur bagage de connaissances dans le domaine de

la sécurité nautique.

Règle générale, si de mauvaises conditions climatiques res-

treignent les activités d’un plaisancier possédant une embar-

cation d’une dizaine de mètres et moins, il devrait en être de

même pour ceux et celles qui pratiquent les autres types de

sports nautiques.

À titre d’exemple, le sport de la planche à voile est excitant

dans des conditions de vents moyens, mais il peut devenir

très contraignant au plan physique par gros vents. Au

contact des éléments que sont l’eau, le froid et le vent, et

même le soleil, l’organisme humain se fatigue rapidement et

plusieurs planchistes peinent à retourner à leur point de dé-

part. À la fatigue physique s’ajoute une certaine anxiété qui

affecte la lucidité de l’esprit.

Si la prudence est de mise pour ceux qui opèrent des bateaux

de plaisance et que la réglementation force à détenir des

connaissances de base pour la pratique de leur activité nau-

tique, ces connaissances doivent aussi être connues par

toutes les autres catégories de plaisanciers qui s’aventurent

sur l’eau.

Plusieurs organismes, dont les CPS-ECP que l’on peut joindre

facilement en composant le 416 293-2438 ou le 1 888 277-

2628, ou en tapant

www.cps-ecp.ca/public%5Ffr

sur son or-

dinateur ou sur sa tablette électronique, sont reconnus pour

dispenser des cours en navigation de plaisance, en commu-

nication électronique, ou des séminaires, et ce, depuis plus

de 80 ans. D’autres organismes peuvent également vous ve-

nir en aide. Dans certains cas, il y va de votre vie!

Navigation

par Jean-Luc Lemieux

CPS-ECP

lemi@videotron.ca

Bonne saison de navigation

de plaisance en 2019 !