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Le poste de pilotage Lorsqu’on prend place dans le siège du conducteur, on re- marque rapidement l’ensemble de cadrans numériques. Celui-ci est informatif et facile à consulter tant pour le conducteur que le passager. On peut ajuster la hauteur du guidon très facilement selon nos préférences. Cependant, pour changer la position du siège (avancer/reculer), on doit sortir les outils. Bien que ce ne soit pas compliqué, cela est un inconvénient lorsqu’on change de conducteur. Pour ma part, j’ai trouvé que le cockpit était trop petit. Je mesure 1,7 m (5 pi et 7 po) et même avec le siège pleinement reculé, je n’avais pas assez d’espace pour étendre mes jambes. J’avais donc les genoux repliés, ce qui devient incon- fortable après un certain temps. Je crois qu’un habitacle dis- posant de 10 à 15 cm supplémentaires permettrait de corriger la situation. Parlant d’ergonomie, j’ai remarqué une chose qui pourrait être améliorée… En effet, étant donné que j’avais les genoux repliés, je désirais les écarter vers les côtés afin de « me don- ner » un peu plus de place. Malheureusement, mon genou droit venait frotter sur le levier de vitesse. Je me permets donc une autre petite suggestion, soit d’inverser l’ordre des vitesses afin de les mettre dans le même ordre que ce que l’on voit habituellement dans l’industrie, soit la position de stationnement à l’avant. L’ergonomie des pédales Je crois qu’il s’agit d’une première pour moi en ajoutant ce titre de section dans un de mes textes. Cependant, je désire le faire afin d’expliquer une autre suggestion que je propo- serais au fabricant concernant l’ergonomie des pédales. Commençons avec le positionnement de la pédale d’accélé- rateur. Celle-ci est positionnée assez haut dans le fond et pourrait être rabaissée et possiblement positionnée un peu plus vers l’avant du véhicule. L’angle de la pédale est aussi très élevé (la pédale est trop verticale). Alors, cela engendre un malaise au niveau de la cheville lorsqu’on roule sur de bonnes distances. Finalement, contrairement à la pédale de frein, la pédale d’accélérateur n’a pas de motifs qui permettent au dessous de notre chaussure d’avoir une bonne « prise » et empêcher le pied de constamment glisser, principalement dans les sen- tiers bosselés. Pour ma part, si j’étais propriétaire de ce vé- hicule, je poserais un revêtement pour empêcher mon pied de glisser. Le rangement Le ZForce est muni d’un large espace cargo à l’arrière qui nous a été fort utile pour apporter nos bagages ainsi que l’équipement vidéo. Dans l’habitacle, on retrouve un coffre à gants volumineux et également un autre rangement situé sous le capot. Accessoires et commodités Le ZForce comprend passablement d’extras. En effet, celui-ci est équipé de série d’un treuil d’une capacité de 3000 lb, d’un toit rigide, d’une attache-remorque avec connecteur élec- trique, d’un volant ajustable et de porte-gobelets bien pra- tiques afin de garder nos breuvages à portée de main. On a aussi une prise 12 volts et un filet de retenue dans l’espace cargo. Toujours de série, le ZForce est équipé de rétroviseurs, d’un frein à main, de clignotants et de feux de détresse et même un klaxon. Il est assez unique dans l’industrie qu’un fabricant nous offre un véhicule aussi bien équipé de série. En résumé En conclusion, je crois que le ZForce 800 est une bonne ma- chine pour le marché auquel il est destiné. Je me permets de le catégoriser comme un modèle d’entrée de gamme en ce sens qu’il ne s’agit pas ici du « nec plus ultra ». Ainsi, si vous désirez un véhicule abordable et assez bien équipé, offrant de bonnes performances sans être une « bombe », il est tout indiqué de le considérer lors de l’achat de votre prochain au- toquad. Au plaisir! NOVEMBRE 2019 - GUIDE QUAD 39

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